Lorsque j’étais jeune, 4 ou 5 ans, mes parents forts bien intentionnés m’ont inscrit à un cours de natation d’une légende vivante, Réjean Lecoursier (nom fictif).
Un weekend sur deux nous allions au chalet de mes grands parents, tout le monde aimaient bien se baigner, mais il semble que j’ais offert plusieurs résistances à la nage. D’abord j’étais « propre » à cette époque, ce qui pose un problème de programmation interne, d’un coté on m’avait programmé pour détester être mouillé et de l’autre on me demandait de mouiller ma culote volontairement avec des décalitres de liquide, ça m’a pris presqu’un été pour passer la ligne du zizi. Flotter, flotter ? Comment ? Pleures, crise,
crisess, Crisesss.
La conclusion était simple il fallait avoir recourt à une aide extérieur. Mes parents ont immédiatement pensé au héro dont ils me parlaient à chaque traversé du pond Pie-Neuf entre Montréal et Laval. Un jour un homme était tombé du pond et il ne savait pas nager, passant par là notre héro national avait plongé du pond, je dis bien plonger, tête première, car sauter pieds premier est beaucoup moins courageux. Il avait secouru au péril de sa vie le malheureux, c’était aussi le premier québécois à avoir effectué la traversé du Lac ST-Jean à la nage, bref un maître nageur admiré de tous.
J’ais donc suivi son entrainement de plusieurs semaines, je n’en garde que de vague souvenir, il était le premier à utiliser les petits flotteurs en forme de ballon de football attachés au tour de la taille. J’étais très fier de mon ballon, lui et moi nous aurions pu traverser la mère (dernier sursaut du complexe d’Oedipe). Sous la férule du maître chacun d’entre nous sommes devenu de futur sauveteur digne des plus durs épisodes de Baywatch.
Par la suite j’ais suivis plusieurs cours de natation, j’ais fait la fierté de mes parents, je nageais comme une perchaude, je plongeais comme un marsouin, je parcourais les fond marin comme une barbotte, bref grâce au maître jamais je n’ais paniqué dans l’eau, même la fois ou je me suis retrouvé avec deux grosses crampes aux jambes dans le courant de la rivière Ouareau au printemps.
Alors imaginez le plaisir que j’ais eux il y a quelque années, lorsque je donnais des cours de parachutisme le weekend, de voir arriver le héro de mon enfance. Il ne se rappelait pas de moi, mais il a été bien contant que je sois devenu un bon nageur. Il voulait essayer un saut en parachute avant de mourir. L’entraînement pour un premier saut est très simple, pas plus de 4 heures, de plus il était très alerte et ça forme physique n’avait pas trop souffert des 35 dernières années.
Lorsque nous sommes arrivés en haut je l’ais positionné sur le bord de la porte ouverte un pied sur le poteau extérieur, l’autre dans le vide pour sentir le saut. Généralement je ne tiens pas les gens par la taille à leur premier saut, mais je ne voulais pas qu’il saute avant les dernières instructions, lorsque le moment est venu, je luis ais parlé à l’oreille.
-Vous vous rappelez, le dernier cours que vous donniez aux enfants, le moment ou nous faisions innocemment la file indienne avec nos petits ballons, vers le plus creux de la piscine, quand je suis arrivé à vous, en qui j’avais toute confiance, vous m’avez rapidement retiré mon ballon et vous m’avez jeté dans l’eau d’un coup sec, je vous ais entendu crier bat des bras vite vite vite, j’ais même pas eux le temps de savoir ce qui se passait, je me suis retrouvé debout dans le fond de la piscine, j’ais paniqué, puis commencé à marcher vers l’autre coté, puis à courir, j’ais réalisé alors que je n’y arriverais pas, j’ais commencé à respiré l’eau chloré, senti l’eau dans mes poumons, finalement manquant d’option j’ais commencé à nager vers la surface, j’ais recraché l’eau de mes poumons et nagé frénétiquement jusqu’au bord, arrivé sur le sol ça m’a pris 10 minutes à me remettre debout et marcher comme un zombi vers ma case.
D’un coup sec j’ais retiré le parachute, et l’ais poussé dans le vide en criant.
- C’est ça, bas des ailes vite vite vite, je suis sur que c’est toi qui l’a poussé à l’eau le pauvre gars sur le pond.
Un weekend sur deux nous allions au chalet de mes grands parents, tout le monde aimaient bien se baigner, mais il semble que j’ais offert plusieurs résistances à la nage. D’abord j’étais « propre » à cette époque, ce qui pose un problème de programmation interne, d’un coté on m’avait programmé pour détester être mouillé et de l’autre on me demandait de mouiller ma culote volontairement avec des décalitres de liquide, ça m’a pris presqu’un été pour passer la ligne du zizi. Flotter, flotter ? Comment ? Pleures, crise,
crisess, Crisesss.
La conclusion était simple il fallait avoir recourt à une aide extérieur. Mes parents ont immédiatement pensé au héro dont ils me parlaient à chaque traversé du pond Pie-Neuf entre Montréal et Laval. Un jour un homme était tombé du pond et il ne savait pas nager, passant par là notre héro national avait plongé du pond, je dis bien plonger, tête première, car sauter pieds premier est beaucoup moins courageux. Il avait secouru au péril de sa vie le malheureux, c’était aussi le premier québécois à avoir effectué la traversé du Lac ST-Jean à la nage, bref un maître nageur admiré de tous.
J’ais donc suivi son entrainement de plusieurs semaines, je n’en garde que de vague souvenir, il était le premier à utiliser les petits flotteurs en forme de ballon de football attachés au tour de la taille. J’étais très fier de mon ballon, lui et moi nous aurions pu traverser la mère (dernier sursaut du complexe d’Oedipe). Sous la férule du maître chacun d’entre nous sommes devenu de futur sauveteur digne des plus durs épisodes de Baywatch.
Par la suite j’ais suivis plusieurs cours de natation, j’ais fait la fierté de mes parents, je nageais comme une perchaude, je plongeais comme un marsouin, je parcourais les fond marin comme une barbotte, bref grâce au maître jamais je n’ais paniqué dans l’eau, même la fois ou je me suis retrouvé avec deux grosses crampes aux jambes dans le courant de la rivière Ouareau au printemps.
Alors imaginez le plaisir que j’ais eux il y a quelque années, lorsque je donnais des cours de parachutisme le weekend, de voir arriver le héro de mon enfance. Il ne se rappelait pas de moi, mais il a été bien contant que je sois devenu un bon nageur. Il voulait essayer un saut en parachute avant de mourir. L’entraînement pour un premier saut est très simple, pas plus de 4 heures, de plus il était très alerte et ça forme physique n’avait pas trop souffert des 35 dernières années.
Lorsque nous sommes arrivés en haut je l’ais positionné sur le bord de la porte ouverte un pied sur le poteau extérieur, l’autre dans le vide pour sentir le saut. Généralement je ne tiens pas les gens par la taille à leur premier saut, mais je ne voulais pas qu’il saute avant les dernières instructions, lorsque le moment est venu, je luis ais parlé à l’oreille.
-Vous vous rappelez, le dernier cours que vous donniez aux enfants, le moment ou nous faisions innocemment la file indienne avec nos petits ballons, vers le plus creux de la piscine, quand je suis arrivé à vous, en qui j’avais toute confiance, vous m’avez rapidement retiré mon ballon et vous m’avez jeté dans l’eau d’un coup sec, je vous ais entendu crier bat des bras vite vite vite, j’ais même pas eux le temps de savoir ce qui se passait, je me suis retrouvé debout dans le fond de la piscine, j’ais paniqué, puis commencé à marcher vers l’autre coté, puis à courir, j’ais réalisé alors que je n’y arriverais pas, j’ais commencé à respiré l’eau chloré, senti l’eau dans mes poumons, finalement manquant d’option j’ais commencé à nager vers la surface, j’ais recraché l’eau de mes poumons et nagé frénétiquement jusqu’au bord, arrivé sur le sol ça m’a pris 10 minutes à me remettre debout et marcher comme un zombi vers ma case.
D’un coup sec j’ais retiré le parachute, et l’ais poussé dans le vide en criant.
- C’est ça, bas des ailes vite vite vite, je suis sur que c’est toi qui l’a poussé à l’eau le pauvre gars sur le pond.
5 comments:
Que t'es drôle!!!
Tu m'en donne un de cours de parachutisme? Mieux encore, tu me fais faire un saut en Tandem?? C'est mon rêve depuis des années. Je te jure que je te ferai pas avaler une piscine avant.
:o)
En fait ce texte est un mixe entre de la fiction, des évènements vécu, les découverte que je fais avec mon fils et des frustrations veilles de 35 ans. J'ais un esprit, hum, autre. La part de fiction ici c'est le parachute et le lancé du vieux. J'ais pas peur de grand chose, sauf de tombé du haut d'un building, alors imagine pour le parachute, je suis sur de mourrir dans l'avion avant même de sauté.
Aussi merci de m'avoir réveillé pour le blog.
Bouh hou.... je pleure :(
P.s. j,ai aussi très peur de tomber d'un building mais ça m'empeche pas de vouloir faire du parachutisme.
Coquin va ! Te souviens-tu de la première fois que tu as mangé des suchis ? Hahahaha !
hihihihihihihihihihihi vraiment là je te reconnais du grand toi tout craché
plouff
diablotine
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