Friday, August 11, 2006

Vacance

Mon cerveau est parti en vacance, mon corps l’attend dans la cave. De retour en septembre.

Thursday, August 10, 2006

Venez, terroristes de la Terre!

À lire, cet éditorial absolument HALLUCINANT publié aujourd'hui dans The National Post.L'auteure, Barbara Kay, qui habite Montréal, dit que si le Québec se séparait du Canada, il deviendrait la terre d'accueil des terroristes internationaux. Car nous avons un passé terroriste avec le FLQ, nous marchons main dans la main avec le Hezbollah, nous tripons sur Castro, etc.Extrait:
Left-wing Quebec intellectuals and politicians (Pierre Trudeau being an obvious example) have always enjoyed flirtations with causes that wrap themselves in the mantle of "liberation" from colonialist oppressors -- including their very own home-grown Front de Liberation du Quebec (FLQ), which gave them a frisson of pleasure as it sowed terror throughout Canada in the late '60s with mailbox bombs, kidnappings and a murder. Their cultural and historical sympathy for Arab countries from the francophonie -- Morocco, Algeria, Lebanon -- joined with reflexive anti-Americanism and a fat streak of anti-Semitism that has marbled the intellectual discourse of Quebec throughout its history, has made Quebec the most anti-Israel of the provinces, and therefore the most vulnerable to tolerance for Islamist terrorist sympathizers. (...)Think about what this would mean if Quebec ever were to become independent, and detached from the leadership of politicians who know the difference between a democracy and a gang of fanatical exterminationists. You can bet that Hezbollah would be off the official terrorism list by Day two of the Republic of Quebec's existence. By Day three, word would go out to the Islamosphere that Quebec was the new "Londonistan," to cite the title of a riveting new book by British journalist Melanie Phillips, chronicling the rise of militant Islam in her country.

Incroyable comme article on croirait lire 1984 façons National Post. Ils sont impayables pour réécrire l’histoire et nous transformer en monstre.

Putain de d’Jinn

Tous les soirs où je termine tard au bureau je passe à bicyclette par la rue Foucher entre Jarry et Crémazie, aussitôt que je tourne sur Foucher je commence à entendre la musique. Je sais que je suis le seul à l’entendre car un jour j’ais demandé à un passant et il m’a regardé comme si j’étais dingue.

À chaque fois c’est la même chose.

En me laissant lentement rouler dans cette petite côte, j’entends cette musique, dans ma tête des mots se forment, Khonyâ-ye Bâstâni Irâni, la première fois une seule pensée ma traversé, de késsé ? Je vois la réponse, j’aperçois une époque lointaine dans un pays appelé la Perse, tout prêt d’une oasis au milieu des mers de sel, un vieux musicien flanqué de son apprenti lui apprend des Dastgah.

Je continue à descendre la rue, à mi chemin, j’aperçois sur un balcon du troisième étages deux superbes femmes minces, vêtu comme dans les contes des milles et une nuit. L’une porte des vêtements rouge et l’autre bleu, toutes deux dansent sur cette musique qui emplit mon cerveau, une odeur d’encens parvient à mes narines, je suis hypnotisé, je les entends me proposer un mariage de 5 jours comme la tradition le permet, elles m’épouseront toutes les deux et me feront découvrir le paradis des sens, je le mérite car je suis un guerrier et que les hommes après la guerre se font rares, à chaque fois de nouvelles images du plaisir qui me serait accordé parcourent tout mon corps, à chaque fois je suis sur le point de flancher, c’est à ce moment que réapparait le vieux musicien qui me souffle à l’oreille le moyen de résisté, « Si tu te laisse aller ces Éfrits te ferons frire, ce sont des esprits du feu créé avant l’homme, qui tente pour des raisons obscures les guerriers égaré, si tu flanche tu es cuit », le sens littéral est très clair, je pédales comme un malade et sent les mains de ces Jinn me relâcher.

À toutes les fois c’est pareil, vous me direz « passe ailleurs, il y a d’autre rue », oui c’est vrai, mais au fond, j’aime bien la tentation.

Wednesday, August 09, 2006

Miss Sushi

Une de mes collègue ne vient pas du Québec, n’y même du pays d’à coté. Elle vient d’un pays ou les gens ce salut en ce pliant bien bas, en marchant lentement et qui ne disent jamais non, même si c’est ce qu’ils veulent dire. Son nom est Sushi, nous l’adorons tous énormément, même si elle à refusé toutes nos demande en mariage.

Nous adorons lui jouer des tours, en voici deux qui nous ont bien fait rire.

Le lait de poule

Il y a 2 ans avant les vacances de Noël j’avais acheté du lait de poule, pour ceux qui ne connaissent pas c’est un mélange de lait avec des jaunes d’œuf et de la cannelle, ça goûte le bonbon et c’est très bon.

Je lui ais dit que c’était fait à partir du lait des poules, elle m’a innocemment répondu que les poules ne donnaient pas de lait. Je lui ais dis que lorsque j’étais jeune, mon grand père avait des poules et qu’il faisait du lait de poule une fois par année seulement. Il était très difficile de faire du lait de poule car, les poules ne donnent pas beaucoup de lait et il est difficile de les traire à cause de leurs très petits pies. Elle me regardait de ces beaux yeux d’amandes, n’étant plus sur d’elle, c’est à ce moment que mon collègue qui n’apprécie généralement pas mon humour, embarque en disant que sa mère et sa grand-mère en faisait aussi quand il était jeune, pauvre Sushi elle était a point. Nous avons attendu quelque semaine avant de lui dire.

Les œufs de mouches

J’étais en train de manger mes bagels aux graines de pavot lorsqu’une méchante idée m’est passée par la tête. J’ais saisi une petite poigné de graines de pavot et suis allé la voir. Je lui ais d’abord dis que durant le weekend au chalet j’avais trouvé un nid de mouches, ce qui était très rare, puis je lui ais montré les œufs de mouches, elle a trouvé ça très petit, je ne lui ais pas laissé le temps de réfléchir, je lui ais expliqué que nos ancêtres bucherons faisait du caviar québécois avec des œufs de mouche, à la place des œufs d’esturgeons. J’ais trempé mon doigt sur ma langue et goûté devant elle aux œufs, j’ai ensuite présenté ma main au même collègue qui encore une fois à embarqué, il a fait la même chose, elle était estomaqué. Ne sachant si c’était un gag ou la vérité, un peux dégouté elle y a gouté, pour finir avec un « je vous hais » le sourire aux lèvres. Quel moment magnifique.

Nous aimons notre Sushi.

Les fautes d’orthographes

Il y a 7 ans j’étais rédacteur dans un journal bien connu, ma vie était merveilleuse, j’étais tellement rapide à corrigé que mes patrons m’appelaient Speedy Gonzalez. Mes collègues journalistes eux préféraient le Nazi de la langue française.

Cette été la j’ai aidé mon père à construire son chalet, il avait acheté une cloueuse à pression pour les charpentes. J’étais monté dans une échelle et je clouais allègrement, malheureusement, à un moment j’ais voulu clouer deux clous au même endroit, le deuxième est remonté très rapidement vers le haut, il est entré par le dessous de ma mâchoire, a transpercé ma langue, continué son chemin dans mes sinus, a passé au travers de mon cerveau, à traversé le dessus de ma boite crânienne et a terminé sa course dans la poutre au dessus de ma tête.

Pour être franc j’ais pas senti grand-chose, c’est arrivé si vite, pendant que je me demandais quel était ce goût dans ma bouche, mon père à crié « bon dieu qu’est-ce que tu t’es fais », j’ai pas compris de quoi il parlait, c’est que du tout petit trou dans mon crâne sortait une petite fontaine de sang, j’étais en train de peindre la poutre en rouge, quand j’ai levé la tête pour voir de quoi il parlait j’ai commencé à recevoir de petites gouttelettes rouge dans mes lunettes. Je suis descendu et nous avons mis une compresse pour stoppé l’écoulement du sang.

Après une semaine à l’hôpital, les médecins nous ont annoncé que le clou avait sectionné la portion de mon hémisphère gauche responsable de la langue écrite, il y aurait des dommages. J’ais eux droit à une réhabilitation d’un an, sans résultat. Je n’ais jamais plus été capable d’écrire correctement, fini mon super job, même les pires journalistes au journal écrivaient mieux que moi, vous auriez lit leurs textes avant que je ne les corrige, l’horreur. J’ais du changer de boulot.

Par la suite j’ais essayé d’écrire de nouveau, mais ça me mettait dans un état de déprime difficilement surmontable, j’ais consulter, mais rien n’y fit, à chaque 2 ou 3 mois, j’essayais encore d’écrire comme avant et je retombais dans ma déprime, ma copine n’en pouvant plus a pris ces distances, j’ais dû la supplier de rester en lui jurent que plus jamais je ne tenterais d’écrire autre chose que des listes d’épicerie ou mon adresse sur une enveloppe.

J’ai tenu parole pendant 5 ans, cette été, j’ais flanché, j’ais commencé ce blogue pour me défouler, passer mes idées, qui elles restent claires. Je vous en pris si certain d’entre vous m’ont connut par le passé, ne lui dite rien, j’ais vraiment envi de continuer à écrire et je ne veux pas non plus la perdre. Je sais il y a plein de fautes, mais maintenant je m’y suis fais, seul le message m’intéresse.

Monday, August 07, 2006

Le salaud




J’étais assis au bar à siroter ma bière, il fallait qu’elle dure le plus longtemps possible je ne devais pas être embêté par les vapeurs de l’alcool, je devais rester alerte à tout pris. En regardant dans le miroir en face de moi je pouvais les voir tout les deux. Ils étaient attablés et ne cessaient de tenter de s’embobiner. Marcel le barman leur avait amené plusieurs consommations, il avait aidé ce salaud, sans que celui-ci s’en rende compte, à se mettre en valeur, un vrai travail d’équipe.

Je connaissais ça technique par cœur, il me dégoutait, ce salaud avait tout pour lui, beau garçon, bien éduqué et capable de charmé toutes les femmes. Il trouvait rapidement la faille qui les laissait tombé dans le panneau.

D’abord il draguait sans le faire vraiment en bloguant sur internet, j’avais pu suivre sa progression cette fois ci. Il écrivait n’importe quoi en y mettant un peux de mystère, les femmes qui le lisaient y voyaient le reflet de leur désirs, ensuite elles échangeaient avec lui dans les commentaires de ces « post », pour tenter de le toucher, quand il avait mordu croyaient-elles, elles lui envoyaient des photos suggestives en robes fleuries et échancrées, qu’il appréciait énormément.

Pour ces photos il leur indiquait quelles poses prendre, étendu par terre ou sur un lit la tête inclinée vers la droite, les bras au dessus de celle-ci, les yeux à demi clos et les jambes légèrement écartés, croyant ajouter à son plaisir aucunes d’elles ne mettaient de petite culotte, c’était pourtant inutile, elles auraient pus avoir une piste, malheureusement elles étaient trop concentré sur l’idée de se faire prendre dans cette position, ne soupçonnant pas une seconde que seul le cou et les yeux à demis clos l’intéressait.

Il avait commencé sa « carrière » il y avait 8 ans, sa première victime avait été ça professeure d’architecture baroque, qu’il avait étranglé dans une veille shed abandonné, elle portait une belle robe fleuri que lui avait donné son mari pour leur 6 anniversaire de mariage. Cet acte lui avait procuré une force qu’il n’avait jamais su posséder, plus fort que le sexe ou toutes les drogues qu’il avait essayé.

Elle s’était laissé entrainer par un désir qui couvait depuis que son mari trop concentré sur son travail ne lui procurait plus aucun plaisirs, elle devait feindre l’orgasme 2 fois par semaines depuis quelques mois. Elle avait senti le regard et le désir de ce jeune étudiant, au fils des semaines elle c’était imaginé coucher avec lui, si beau plein d’intelligence et d’attention. Rendu dans la shed dans la cours de l’université, elle se laissa caressé, quand ça main atteignit ça culotte, elle eu le malheur de penser à sa fille et de le repousser, sa frustration était aussi grande que sont désir et il ne put se retenir, il la saisi à la gorge et serra jusqu’à ce que ces yeux commencent à disparaître vers le haut des orbites, il arrêta avant la fin, quand elle reprit ces esprits il réalisa que sa vie à lui venait de se terminé, c’est pourquoi calmement il repris son travail inachevé et eut pour la première fois de sa vie un orgasme par la pensée.

Durant les années suivantes il n’eut plus que se genre d’orgasme, 3 ou 4 fois par années. Intelligent il comprit que pour survivre il lui faudrait faire preuve d’imagination. Comme il voyageait beaucoup pour le travail partout au pays il avait pris l’habitude de choisir ces « amours » dans divers provinces. Depuis un an il avait découvert les blogues ce qui lui permettait de faire durée le plaisir, en créant l’attente.

Ça y est, après c’être embobinés, il propose de la déposer, elle propose de monter, je les ais précédé, nous avions réussi à déterminer qui elle était, cacher derrière son pseudonyme de « La grue ». Je me suis caché dans son garde robe, heureusement il y avait des fentes dans la porte qui me permettaient de bien voir, cette fois ci serait la bonne.

Lorsqu’ils sont entrés, elle l’a tout de suite amenée à sa chambre elle était tellement heureuse d’enfin pouvoir l’avoir à elle, c’est qu’il était très convoité sur le web, elles étaient plusieurs à essayer de se l’arracher. Elle c’est couché sur le lit et placé dans la position qu’elle savait l’exciter, il c’est penché au dessus de son corps abandonné, la saisi à la gorge et à serré jusqu’à ce qu’elle perde conscience, le salaud, il a attendu qu’elle soit revenu à la réalité avant de l’achever, il a jouis, j’ais eu le temps de voir la tache grandir sur ces pantalons, je le détestais tuer des femmes innocentes et si belles. Il est ressorti sans laisser de trace, il était doué.

Je suis sorti de ma cachette me suis approché du lit, comme à l’habitude elle était encore toute chaude, bon dieu que j’aimais cet instant, je la regardais longuement, bientôt je la caresserais, je toucherais ces cuisses, remonterais mes mains sous sa robe pour retirer ça culotte que je garderais en souvenir, je gouterai à son nectar qui a eux largement le temps de couler dans l’auto et l’escalier. Ensuite je la dénuderai, la pénétrerai lentement, puis rapidement pour jouir en lui mordant le cou, quel extase.

Après il sera tard, quand j’aurai terminé elle sera froide, moi je ne les aime pas, froide. Je sortirai rejoindre Marcel dans la voiture, je ferai le guet pour lui, pendant qu’il la prendra, c’est que Marcel est un pervers…il aime quand elles sont froides et que quelqu’un à passé avant lui. Après son shift, il fera le ménage.

J’ai déjà hâte à sa prochaine victime, le salaud, je le hais, tuer d’aussi jolies femmes, aucune morale.

Lire le texte de Perrasite (Soirée blogue et mystère)