Tous les soirs où je termine tard au bureau je passe à bicyclette par la rue Foucher entre Jarry et Crémazie, aussitôt que je tourne sur Foucher je commence à entendre la musique. Je sais que je suis le seul à l’entendre car un jour j’ais demandé à un passant et il m’a regardé comme si j’étais dingue.
À chaque fois c’est la même chose.
En me laissant lentement rouler dans cette petite côte, j’entends cette musique, dans ma tête des mots se forment, Khonyâ-ye Bâstâni Irâni, la première fois une seule pensée ma traversé, de késsé ? Je vois la réponse, j’aperçois une époque lointaine dans un pays appelé la Perse, tout prêt d’une oasis au milieu des mers de sel, un vieux musicien flanqué de son apprenti lui apprend des Dastgah.
Je continue à descendre la rue, à mi chemin, j’aperçois sur un balcon du troisième étages deux superbes femmes minces, vêtu comme dans les contes des milles et une nuit. L’une porte des vêtements rouge et l’autre bleu, toutes deux dansent sur cette musique qui emplit mon cerveau, une odeur d’encens parvient à mes narines, je suis hypnotisé, je les entends me proposer un mariage de 5 jours comme la tradition le permet, elles m’épouseront toutes les deux et me feront découvrir le paradis des sens, je le mérite car je suis un guerrier et que les hommes après la guerre se font rares, à chaque fois de nouvelles images du plaisir qui me serait accordé parcourent tout mon corps, à chaque fois je suis sur le point de flancher, c’est à ce moment que réapparait le vieux musicien qui me souffle à l’oreille le moyen de résisté, « Si tu te laisse aller ces Éfrits te ferons frire, ce sont des esprits du feu créé avant l’homme, qui tente pour des raisons obscures les guerriers égaré, si tu flanche tu es cuit », le sens littéral est très clair, je pédales comme un malade et sent les mains de ces Jinn me relâcher.
À toutes les fois c’est pareil, vous me direz « passe ailleurs, il y a d’autre rue », oui c’est vrai, mais au fond, j’aime bien la tentation.
À chaque fois c’est la même chose.
En me laissant lentement rouler dans cette petite côte, j’entends cette musique, dans ma tête des mots se forment, Khonyâ-ye Bâstâni Irâni, la première fois une seule pensée ma traversé, de késsé ? Je vois la réponse, j’aperçois une époque lointaine dans un pays appelé la Perse, tout prêt d’une oasis au milieu des mers de sel, un vieux musicien flanqué de son apprenti lui apprend des Dastgah.
Je continue à descendre la rue, à mi chemin, j’aperçois sur un balcon du troisième étages deux superbes femmes minces, vêtu comme dans les contes des milles et une nuit. L’une porte des vêtements rouge et l’autre bleu, toutes deux dansent sur cette musique qui emplit mon cerveau, une odeur d’encens parvient à mes narines, je suis hypnotisé, je les entends me proposer un mariage de 5 jours comme la tradition le permet, elles m’épouseront toutes les deux et me feront découvrir le paradis des sens, je le mérite car je suis un guerrier et que les hommes après la guerre se font rares, à chaque fois de nouvelles images du plaisir qui me serait accordé parcourent tout mon corps, à chaque fois je suis sur le point de flancher, c’est à ce moment que réapparait le vieux musicien qui me souffle à l’oreille le moyen de résisté, « Si tu te laisse aller ces Éfrits te ferons frire, ce sont des esprits du feu créé avant l’homme, qui tente pour des raisons obscures les guerriers égaré, si tu flanche tu es cuit », le sens littéral est très clair, je pédales comme un malade et sent les mains de ces Jinn me relâcher.
À toutes les fois c’est pareil, vous me direz « passe ailleurs, il y a d’autre rue », oui c’est vrai, mais au fond, j’aime bien la tentation.
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