Wednesday, August 09, 2006

Les fautes d’orthographes

Il y a 7 ans j’étais rédacteur dans un journal bien connu, ma vie était merveilleuse, j’étais tellement rapide à corrigé que mes patrons m’appelaient Speedy Gonzalez. Mes collègues journalistes eux préféraient le Nazi de la langue française.

Cette été la j’ai aidé mon père à construire son chalet, il avait acheté une cloueuse à pression pour les charpentes. J’étais monté dans une échelle et je clouais allègrement, malheureusement, à un moment j’ais voulu clouer deux clous au même endroit, le deuxième est remonté très rapidement vers le haut, il est entré par le dessous de ma mâchoire, a transpercé ma langue, continué son chemin dans mes sinus, a passé au travers de mon cerveau, à traversé le dessus de ma boite crânienne et a terminé sa course dans la poutre au dessus de ma tête.

Pour être franc j’ais pas senti grand-chose, c’est arrivé si vite, pendant que je me demandais quel était ce goût dans ma bouche, mon père à crié « bon dieu qu’est-ce que tu t’es fais », j’ai pas compris de quoi il parlait, c’est que du tout petit trou dans mon crâne sortait une petite fontaine de sang, j’étais en train de peindre la poutre en rouge, quand j’ai levé la tête pour voir de quoi il parlait j’ai commencé à recevoir de petites gouttelettes rouge dans mes lunettes. Je suis descendu et nous avons mis une compresse pour stoppé l’écoulement du sang.

Après une semaine à l’hôpital, les médecins nous ont annoncé que le clou avait sectionné la portion de mon hémisphère gauche responsable de la langue écrite, il y aurait des dommages. J’ais eux droit à une réhabilitation d’un an, sans résultat. Je n’ais jamais plus été capable d’écrire correctement, fini mon super job, même les pires journalistes au journal écrivaient mieux que moi, vous auriez lit leurs textes avant que je ne les corrige, l’horreur. J’ais du changer de boulot.

Par la suite j’ais essayé d’écrire de nouveau, mais ça me mettait dans un état de déprime difficilement surmontable, j’ais consulter, mais rien n’y fit, à chaque 2 ou 3 mois, j’essayais encore d’écrire comme avant et je retombais dans ma déprime, ma copine n’en pouvant plus a pris ces distances, j’ais dû la supplier de rester en lui jurent que plus jamais je ne tenterais d’écrire autre chose que des listes d’épicerie ou mon adresse sur une enveloppe.

J’ai tenu parole pendant 5 ans, cette été, j’ais flanché, j’ais commencé ce blogue pour me défouler, passer mes idées, qui elles restent claires. Je vous en pris si certain d’entre vous m’ont connut par le passé, ne lui dite rien, j’ais vraiment envi de continuer à écrire et je ne veux pas non plus la perdre. Je sais il y a plein de fautes, mais maintenant je m’y suis fais, seul le message m’intéresse.

4 comments:

Doparano said...

Charmant comme texte. :)

J'espère que 4% le lira

Anonymous said...

c'est la livraison qui délivre. comment pourrais-tu ne pas écrire? continue, tant que le besoin est là. très touchant.

Perrasite said...

La cage est ouverte. Il faut maintenant nourrir la bête.

Anonymous said...

Fogli

Bonjour le grand, je t'ais reconnu,le style éclaté, les sujets, mais tu peux être rassuré je ne dirais rien à Christiane si je la croises, n'y aux potes.

Tu nous manques toujours, 2 ou 3 fois par années nous nous remémorons ta fameuse entré déguisé en Pancho Villa en criant "Zé veut voir le rédacteur en zef" et sa fuite par les portes arrières.

À plus Pierre